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Rapide info présente toutes les rubriques relatives à la vie politique et socioéconomique ainsi qu’à l’emploi, l’éducation, la santé, les milieux médiatiques, la culture, le sport, la science et l’actualité régionale. Le lancement du tout nouveau site ne manquera pas d’apporter une amélioration qualitative à la toile nationale, puisque ses responsables promettent de proposer chaque jour une sélection d’articles illustrés de photos, des décryptages de l’actualité internationale ainsi qu’un fil de dépêches nationales et des sujets de l’actualité mondiale. Les mises en ligne qui rapportent à toutes les questions capables d’intéresser les visiteurs, comprendront principalement des aperçus sur l’actualité sur le plan mondial ; ce qui est une particularité de ce nouveau-né de la toile nationale par rapport aux autres sites. Par ailleurs, l’objectif principal de rapideinfo consistera à allier le sérieux et l’attractif, sans rien sacrifier de ce qui fera sa crédibilité, le recoupement de l’information. Par Ahmed Ould Bettar Le dialogue est parvenu à fausser les pronostics des pessimistes sans pour autant donner raison aux optimistes, qui sont sur le point de l’emporter, si l’on se rend compte de votre grande sincérité témoignée aux concertations en gestation au point de lever toutes les lignes rouges et d’aller à contre-courant de votre majorité et de ses soutiens politiques. Dans cette expectative, les scénarii du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition peuvent se présenter selon l’approche suivante, créditant les visions diverses des mauritaniens qui n’apprécient pas de la même manière les pourparlers en cours et qui devront encore prendre leur mal en patience en attendant de savoir où atterriront les tractations en cours. Un consensus serait incontestablement un miracle, une délivrance, un soulagement, une renaissance, une immunité durable de la Mauritanie contre les maux que représentent la division, l’injustice sociale, l’exclusion, la corruption, la mauvaise gestion, l’analphabétisme, l’esclavage, le racisme d’Etat, le régionalisme, le tribalisme… Un consensus est possible mais peut être demeurera imparfait si les différents protagonistes de gauche et de droite ne consentent pas les sacrifices nécessaires pour contribuer à son enfantement, dans l’intérêt général d’un pays qui n’a que trop souffert et habitué à scruter l’horizon pour voir venir un libérateur. Un dialogue majoritaire demeure aussi une alternative possible. Il s’agit d’un consensus incomplet qui rassemble le pouvoir et le Forum exception faite du RFD sur des points de divergences. C’est une alternative meilleure que la survivance de l’impasse politique mais, l’absence d’un grand parti qu’est le RFD rend les négociations biaisées et exposerait en conséquence l’intérêt général à des risques énormes, si l’on sait que la majorité au pouvoir ne peinerait pas à imposer ses lois sur les autres formations politiques de l’opposition, si l’on fait abstraction de Tawassoul, seconde force après le RFD (non en termes d’élus). L’échec du dialogue est autre issue possible, qui ne plaira pas au pouvoir, lequel a besoin d’un consensus pour pouvoir baliser le terrain et assurer sa continuité à travers vous Monsieur le Président, par l’organisation d’élections anticipées ou d’un autre accord de confiance à la fin de votre présent et dernier mandat présidentiel. Toutes les éventualités sont possibles, mais au vu du crédit et de l’engouement constatés autour des actuelles concertations, la sincérité de part et d’autre, votre refus de réagir face à l’intransigeance de certains partis de l’opposition, comme à l’accoutumée, du RFD de ne monnayer sa vigilance tout demeurant attaché à la cohésion du FNDU, force est de constater que le consensus a de fortes chances de l’emporter. C’est d’autant vrai que le pays ploie sous le fardeau des crises multisectorielles, allant de l’économie, à la diplomatie, en passant par les droits de l’homme, l’enseignement, la santé, le racisme d’Etat, le tribalisme et le régionalisme qui constituent tous les fragments d’une bombe à retardement plus destructrice que tous les printemps arabes qui ont plongé de puissants pays dans le chaos. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments respectueux

 

 


 



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